Entre le Nunavik et le Svalbard : témoignage de l'étudiante-chercheure Sarah Gauthier

Sarah entame un mois de formation au Svalbard avant de retourner vers Salluit.

« Voyager dans le nord, c’est être résilient face aux conditions climatiques. À travers mes différents voyages, j’ai expérimenté les longues journées qui commencent à 4h du matin et se terminent à 23h, voir son vol annuler à cause d’un blizzard, creuser plus de trous qu’une marmotte, le vent, les moustiques, la pluie, le froid et l’humidité… On pourrait croire que lorsqu’il pleut, qu’il vente et qu’il fait froid en même temps, il n’y aura pas de moustique : mais non. Ils sont toujours là. Des actions aussi simples que photographier un coucher de soleil deviennent un sport extrême lorsque la température est à près de -50°C. Malgré tout, le nord pique ma curiosité et me pousse à approfondir mes connaissances en offrant des spectacles saisissants et des paysages majestueux. Ces moments font partie des plus belles expériences de ma vie! Je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de côtoyer les habitants du nord, mais l’expérience que j’ai me montre une communauté toujours prête à aider son prochain, ayant un grand respect pour les chercheurs qui prennent le temps d’échanger leurs connaissances.

Ma prochaine aventure : Svalbard! En espérant ne pas croiser un ours polaire de trop près dans ce paradis de la géomorphologie, où je me sens déjà comme chez moi. »

- Sarah Gauthier