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[Faire] Sauter la clôture : Réaménagement des secteurs scolaires des communautés innues de Pessamit, Mani-Utenam et Matimekush-Lac-John
Jump [Over] the Fence : the Consolidation of School Sectors in the Innu Communities of Pessamit, Mani-Utenam and Matimekush-Lac-John

PAR / BY : GAËLLE ANDRÉ-LESCOP, ÈVE RENAUD-ROY, LORENA SAEZ-GRATEROL, M.SC. DESIGN URBAIN

TYPE : PROJET DE FIN D'ÉTUDES EN DESIGN URBAIN / URBAN DESIGN GRADUATION PROJECT

SUPERVISEUR / SUPERVISOR : GENEVIÈVE VACHON, UNIVERSITÉ LAVAL

DURÉE / DURATION : HIVER 2016 / HIVER 2016

Le projet de design urbain intitulé « Faire sauter la clôture » porte sur le potentiel de transformation des milieux scolaires innus. Ces derniers découlent du modèle québécois, lui-même calqué sur la banlieue américaine d’après-guerre : immenses terrains, prédominance de la voiture, manque de sensibilité face aux particularités locales (culture et climat). Bien qu'il soit normal que la perception d'un territoire évolue d'une génération à l'autre, ce n'est que depuis quelques décennies que les Conseils de bandes ont repris les rênes de leur développement. L'environnement urbain hérité ne correspond pas à l’identité des collectivités innues. Ces dernières font aujourd'hui face à des crises sociales importantes et il est reconnu qu'investir dans la jeunesse peut générer des changements sociaux positifs. L’équipe de trois conceptrices propose d’explorer les potentiels de réaménagement des secteurs scolaires de trois communautés innues, soient celles de Matimekush-Lac-John, Pessamit et Mani-utenam.

Le projet pour Matimekush-Lac-John s'inspire des campements de base pour faire de la communauté un foyer de rayonnement vers le territoire, en transformant le secteur scolaire et ses environs. À Pessamit, l'idée consiste à « renverser la chaloupe », c’est-à-dire donner accès à l’espace public devant les bâtiments plutôt qu’en arrière-cours et ainsi permettre une surveillance naturelle et limiter le vandalisme. Le projet pour Mani-Utenam cherche à reconnecter la jeunesse innue à la forêt dans toutes ses dimensions (paysagère, spirituelle, culturelle) et transformer les abords de l’école pour en faire un espace où jouer et grandir.

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Faire sauter la clotûre presentes a reflection on the Innu school's environment, which arose from the Quebecs model, itself modeled on the American postwar suburbs: vast site, car's predominance, lack of sensitivity towars local conditions (culture and climate). Although it is normal that a territory evolves from one generation to another, it is only in recent decades that the band councils gained the freedom to manage their own development. The urban environment inherited does not match the identity of the Innu communities. Most of them are now facing major social crises.It is recognized that investing in youth generate positive social changes in the future. We therefore propose to explore the potential for redevelopment of the schools areas in three Innu communities: Matimekush-Lac- John, Pessamit and Mani-utenam.

The Matimekush-Lac-John project is inspired by the traditionnal Innu base camps. By transforming the school area, the community can become a positive influence expanding toward the Nitassinan, innu's homeland. In Pessamit, we "reverse the boat", meaning that the public space is place in the front yard rather than backyard. That way, natural surveillance can take place. The Mani-utenam project seeks to reconnect young Innus to the forest in all its dimensions; landscape, spiritural, cultural and simply as a space to play and grow.

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