La présentation vise à aborder les systèmes actuels de production du logement au Nunavik, à la lumière des notions de complexité et d’habiter. Si certaines études analysent les politiques de logement au Nunavik et les rôles des principaux acteurs, les processus de conception et la réalisation des projets d’habitation sont peu documentés et, à notre connaissance, aucune analyse multisectorielle intégrant les champs visés (gouvernance, études nordiques, habitat et culture, gestion de projet de construction) n’a été réalisée à ce jour.

 

Les processus actuels de production du logement semblent basés sur une logique de rationalité technique, orientée davantage vers la quantité d’unités à construire que vers leur qualité, leur habitabilité et leur signification pour les populations visées. Afin de traiter de la complexité du système de production du logement au Nunavik, la thèse vise à évaluer les processus actuels de production de l’habitat et à proposer des façons de faire appropriables et résilientes, considérant également les visions de l’habiter des communautés Inuit. Ainsi, en envisageant des alternatives au modèle dominant, l’intersubjectivité devient possible et peut permettre un espace de dialogue afin de considérer aussi, dans les prises de décision, la variété de besoins et de préférences des acteurs locaux.

 

Suite à la revue de littérature du cadre théorique, la prochaine étape de la thèse portera sur l'évaluation détaillée de la méthodologie, impliquant entre autres la question de représentativité des acteurs / actants du système actuel et ce que signifie pour ces derniers 'habiter le Nord'.

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