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Représentations du territoire et traits identitaires des campements traditionnels et contemporains innus : vers un aménagement culturellement adapté pour la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam
Representations of Territory and Identity Traits of Traditional and Modern Innu Camps: Towards Culturally Appropriate Planning for the Community of Uashat mak Mani-Utenam

PAR / BY  GAELLE ANDRÉ-LESCOP

TYPE : ESSAI EN DESIGN URBAIN/ ESSAY IN URBAN DESIGN

SUPERVISEUR / SUPERVISOR : MYRIAM BLAIS (DIR.), PIERRE COTÉ (CO DIR.), UNIVERSITÉ LAVAL

DURÉE / DURATION : ÉTÉ 2016 / SUMMER 2016

À une époque où les Innus vivent la majeure partie de l’année sur les communautés et en milieu urbain, des environnements naturel et bâti qui diffèrent de la vie sur le territoire ancestral, il convient de se demander comment les communautés autochtones pourraient améliorer leur qualité de vie en redonnant des repères culturels fondamentaux à l’intérieur même de leur aménagement. Symbole d’idéal pour plusieurs, le territoire, aux yeux de ceux qui le fréquentent, est encore intimement lié à la quête du gibier et du poisson. L’étude tente de comprendre en quoi les différentes façons de s’y installer sont des révélateurs des habitudes de vie des Innus.

La méthodologie comporte une analyse typo-morphologique réalisée sur deux sites qu’occupent les Innus de Uashat mak Mani-utenam de façon saisonnière, le site de Shipit sur le bord de la rivière Moisie et la plage de Mani-utenam en bordure du fleuve Saint-Laurent. Vingt-six campements ont fait l’objet de relevés. L’étude tient compte également du discours de sept Innus de Uashat mak Mani-Utenam qui fréquentent le territoire.

Même si une transition de la tente au chalet se fait plus marquée, plusieurs traits identitaires persistent dans la manière d’occuper et de vivre le territoire. Les résultats révèlent également que l’implantation des campements n’est pas tributaire d’un facteur en particulier, mais bien d’un ensemble de facteurs qui inclut à la fois la direction des vents et le temps de l’année, la topographie du site, l’accessibilité du lieu et l’accès à l’eau. La vue pour apprécier le paysage a certes son importance, mais elle est secondaire par rapport à la vue dans une optique de poursuite du gibier ou de capture de prises. À l’échelle des communautés, cela peut être transposé notamment en envisageant d’implanter un bâtiment en fonction du site, plutôt que de se conformer au système viaire sous prétexte d’esthétisme et d’uniformisation.

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